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Conférence de Bali

2e semaine

Article publié le 09/12/2007 Dernière mise à jour le 11/12/2007 à 10:39 TU

Une semaine plus politique, où les uns et les autres doivent se mettre d’accord sur des outils permettant de lutter efficacement contre le réchauffement climatique après la fin du protocole de Kyoto, en 2012. Et cela ne s’annonce pas facile.

Avec notre envoyé spécial à Bali, Bruno Daroux

Une chaîne humaine formée de plusieurs centaines de militants écologistes réunis sur la plage de Kuta à Bali, ce dimanche 9 décembre 2007.(Photos : Reuters)

Une chaîne humaine formée de plusieurs centaines de militants écologistes réunis sur la plage de Kuta à Bali, ce dimanche 9 décembre 2007.
(Photos : Reuters)

La Conférence de Bali sera-t-elle un succès ou un échec ? C’est la grande question qui agite les délégations ce lundi matin, alors que les responsables politiques rejoignent dans l’ile indonésienne les experts qui ont débattu toute une semaine déjà.

Mais justement, à l’issue de ces premiers travaux, bien des points de blocage n’ont pas été levés. Les désaccords entre les Européens, et des pays comme les Etats-Unis, le Canada, la Chine ou l’Inde restent entiers.

Les Américains sont accusés par certains de vouloir saboter la conférence : ils s’opposent toujours à des objectifs contraignants en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, préférant miser sur les nouvelles technologies qui peu à peu contribueraient à réduire ces envois de gaz carbonique dans l’atmosphère.

Un argument repris au vol par beaucoup de pays en voie de développement, et aussi par la Chine, sur le thème : pourquoi voulez vous que nous fassions des efforts substantiels quand le plus grand pollueur de la planète, avec son allié canadien, refuse d’en faire ?

C’est en fait aux Européens de faire le forcing auprès des Etats-Unis, mais la volonté politique semble singulièrement manquer. Autant dire la conférence entre dans une phase critique, et que l’humeur ici est modérément optimiste.