Article publié le 12/12/2007 Dernière mise à jour le 12/12/2007 à 14:31 TU
Les débats se sont poursuivis mercredi, avec les interventions ministérielles, notamment celle du ministre français de l'Environnement et du Développement durable, Jean Louis Borloo. Les ONG prennent bonne note des quelques avancées déjà enregistrées sur l'aide aux pays pauvres pour les aider à lutter contre le réchauffement, sur les débats encourageant concernant la déforestation, mais elles rappellent qu'il faut aussi rester déterminé sur les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le sénateur américain John Kerry en compagnie du ministre français de l'Environnement et du Développement durable Jean-Louis Borloo (droite).
(Photo : AFP)
Avec notre envoyé spécial à Bali, Bruno Daroux
A la conférence de Bali, il y a un problème qui n’est pas encore réglé, c’est celui de la réduction des émissions de gaz carbonique dans l’atmosphère, certains pays comme les Etats-Unis ou la Chine restant opposés à des objectifs contraignants en la matière.
Le ministre français de l'Environnement et du Développement durable, Jean Louis Borloo, s'est exprimé ce mercredi à la tribune. Il a insisté sur la nécessité pour les pays industriels de se lancer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Je voudrais dire à ceux qui hésitent […] que nous devons nous engager! »
Il y a eu en revanche des avancées sur ce qu’on appelle l’adaptation, c’est-à-dire l’aide des pays riches aux pays pauvres, pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique. Un accord a été conclu sur un véritable fonds d’adaptation, doté de moyens réels, mais encore très insuffisants.
Le temps presse
Et puis, on discute âprement d’un texte sur la déforestation, qui est un enjeu essentiel de cette conférence. Les discussions sont serrées entre les grands pays responsables de la déforestation, comme le Brésil, et d’autres Etats qui ont su préserver leur forêt ou ne pas trop l’endommager et qui veulent eux aussi obtenir des aides, pour continuer dans cette voie.
Les discussions se poursuivent jusqu’à vendredi. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a demandé aux participants d’agir maintenant pour que l’on puisse finaliser en 2009 un accord global, intégrant les pays développés et les pays en voie de développement.
Le temps presse en effet. Il faudra ensuite compter deux ans pour la ratification du traité par les différents Parlements, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2013.