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Iran / Malaisie

Accord gazier entre l'Iran et la Malaisie

Article publié le 26/12/2007 Dernière mise à jour le 27/12/2007 à 00:03 TU

L'Iran et la Malaisie ont signé mercredi un accord d'environ six milliards de dollars portant sur le développement de deux champs gaziers offshore situés dans le Golfe, ont annoncé les autorités iraniennes. Cet accord énergétique intervient en pleine crise diplomatique entre Téhéran et les capitales occidentales au sujet des programmes nucléaires de l'Iran.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Les directeurs des sociétés gazières malaisienne (SKS) et iranienne (POGC) échangent l'accord signé, en présence de l'ambassadeur malaisien en Iran (au fond à gauche) et du ministre iranien du Pétrole, à Téhéran.(Photo : AFP)

Les directeurs des sociétés gazières malaisienne (SKS) et iranienne (POGC) échangent l'accord signé, en présence de l'ambassadeur malaisien en Iran (au fond à gauche) et du ministre iranien du Pétrole, à Téhéran.
(Photo : AFP)

C'est un énorme contrat de six milliards de dollars que viennent de signer l'Iran et la Malaisie pour le développement des champs gaziers de Ferdos et Golshan, situés dans le golfe Persique. Les deux projets doivent s'achever d'ici cinq ans.

Cet accord intervient après la signature, il y a quelques jours, d'un important accord de deux milliards de dollars entre l'Iran et la Chine pour le développement du champ pétrolier iranien de Yadavaran situé dans le sud-ouest du pays. Ces contrats ont été signés en pleine crise diplomatique entre l'Iran et les capitales occidentales à propos du programme nucléaire iranien.

Plusieurs gouvernements, dont le gouvernement Français, ont demandé à leurs sociétés privées, notamment à la compagnie pétrolière Total, de limiter leurs investissements en Iran. L'Iran avait alors menacé les pays occidentaux de se tourner vers les pays asiatiques. Avec la signature de ces contrats, c'est désormais chose faite. D'autant que ces contrats interviennent alors qu'aucune compagnie pétrolière d'envergure internationale n'avait signé de contrat d'investissement en Iran depuis plusieurs années.

C'est une manière pour Téhéran de montrer que les sanctions internationales, décidées par les pays occidentaux, n'affectent pas son économie et ses projets énergétiques.