par RFI
Article publié le 30/12/2007 Dernière mise à jour le 30/12/2007 à 08:21 TU
Au lendemain de leur retour en France, les 6 membres de l'Arche de Zoé ont pu voir leur famille, ce samedi, à la prison de Fresnes dans le Val-de-Marne, près de Paris.
Certains d’entre eux sont très affaiblis après leur grève de la faim dans la capitale tchadienne. Le président de l’association, Eric Breteau, et l'infirmière Nadia Merimi, ont été hospitalisés en raison de leur état de santé.
Les familles des inculpés n'acceptent pas le verdict de la justice tchadienne et se disent déterminées à se battre contre ce jugement qu'elles estiment inacceptable.
Eric Breteau doit « rendre des comptes »
Des dissensions apparaissent entre les proches des 6 condamnés. Certaines familles ne comprennent pas que les six membres de l'Arche de Zoé aient tous été condamnés à la même peine, alors que leur degré d'implication n'était pas le même.
La sœur du pompier Dominique Aubry, désigne le président de l'association comme le principal responsable estimant qu'il devra « rendre des comptes ».
Pour sa part, Antonia Van Winkelberg, l’épouse du médecin de l’association trouve injuste que tous les membres soient « logés à la même enseigne que le cerveau » de l'opération.
Les six membres de l’Arche de Zoé ont tous été reconnus coupables par la justice tchadienne de tentative d'enlèvement, et condamnés à huit ans de travaux forcés, une peine qui n’existe pas en France. Ils doivent donc comparaître le 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Créteil, près de Paris, pour l'examen de la conversion de leur peine en droit français.