Tchad/Centrafrique

L'Eufor en ordre de marche

Article publié le 11/01/2008 Dernière mise à jour le 12/01/2008 à 04:52 TU

Une nouvelle opération de paix est sur les rails : l'Eufor, la force européenne de protection des camps de réfugiés et déplacés à l'est du Tchad et au nord de la Centrafrique, proches du Darfour. A l'issue d'une réunion, ce vendredi à Bruxelles, le général irlandais qui commande l'opération, a indiqué qu'il disposait des moyens. Il est donc en mesure d'en demander le lancement officiel.

L'’Eufor aura également pour tâche de protéger les camps des 240 000 Soudanais réfugiés au Tchad et en Centrafrique.
(Photo : AFP)

Des contributions offertes par plusieurs pays, et notamment en dernière minute par la France - ont permis de débloquer le processus de « génération de force », qui butait depuis plusieurs semaines sur l'absence de moyens en transport, et en soutien santé.

L'Italie a confirmé ce matin qu'elle fournit un hôpital de campagne ; la France prend la responsabilité de tout ce qui est logistique, et a mis sur la table - en matière de transports - des moyens en hélicoptères et avions tactiques, de même que les Belges et les Polonais.

A la date de ce matin, 14 nations étaient engagées avec des troupes sur le terrain Une vingtaine sont représentées au quartier général, près de Paris L'effectif total de l'Eufor devrait, tous comptes faits, approcher les 3 800 militaires, dont 2 000 soldats français.

En raison des « avancées très significatives » obtenues ce vendredi matin, lors d'une ultime réunion des experts des pays membres de l'Union, le général irlandais, Pat Nash, commandant de l'Eufor, a indiqué en effet qu'il allait recommander au conseil européen le lancement de l'opération. Une fois le processus officiel de décision bouclé - en gros dans les deux semaines - les premiers départs sur zone seront possibles.