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Nucléaire iranien

Al-Baradei demande à l'Iran d'accélérer sa collaboration avec l'AIEA

Article publié le 11/01/2008 Dernière mise à jour le 11/01/2008 à 21:51 TU

Mohamed al-Baradei (g) avec le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Gholamreza Aghazadeh (d) ce vendredi à Téhéran.(Photo : Reuters)

Mohamed al-Baradei (g) avec le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Gholamreza Aghazadeh (d) ce vendredi à Téhéran.
(Photo : Reuters)

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed al-Baradei, qui a entamé ce vendredi sa première visite en Iran depuis près de deux ans, a exorté Téhéran à accélérer sa coopération afin d'éclaircir les zones d'ombre qui entourent son programme nucléaire, d'ici le mois de mars. La visite du chef de l'AIEA intervient sur fond de tensions entre Téhéran et Washington.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Après deux heures de discussions avec les responsables iraniens, Mohamed al-Baradei a demandé à l’Iran d’accélérer sa coopération pour faire toute la lumière sur son programme nucléaire.

« Nous avons discuté des moyens d’accélérer le rythme de notre coopération pour clarifier toutes les questions en suspend », a déclaré Mohamed al-Baradei. Il a ajouté que l’Iran devait faire preuve d’un maximum de transparence sur son programme nucléaire, afin de lui permettre de préparer son rapport d’ici mars prochain.

En fait, Mohamed al-Baradei demande plus de temps. En effet, selon l’accord signé en août dernier, l’Iran devait répondre à toutes les questions sur son programme nucléaire, avant la fin de l’année 2007. Ce qui signifie que des zones d’ombre existent toujours.

Mohamed al-Baradei essayerait d’éviter une confrontation entre l’Iran et les Etats-Unis, en obtenant de l’Iran qu’il fasse preuve de plus de transparence. Reste que Téhéran refuse toujours de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium, comme le réclame le Conseil de sécurité.

Mohamed al-Baradei doit rencontrer samedi, pour la première fois, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Une rencontre qualifiée de très importante par les Iraniens. En effet l’ayatollah Khamenei, qui est la plus haute autorité du pays, a la grande main sur le dossier nucléaire.