Article publié le 13/01/2008 Dernière mise à jour le 13/01/2008 à 01:04 TU
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
On est encore loin de la solution définitive, annoncée jeudi par le chef du gouvernement Romani Prodi. L'impression générale est celle d'un pays dont les autorités sont impuissantes face à la multiplication des problèmes.
A Naples, où l'armée a commencé à vider les rues des ordures, la situation reste tendue. Notamment dans le quartier Pianura, à l'ouest de la ville où les habitants refusent la réouverture d'une décharge, fermée en 1996 pour insalubrité.
La tension s'étend maintenant à d'autres régions dont les gouverneurs se sont montrés disponibles à accueillir des immondices. De violents incidents se sont ainsi produits à Cagliari en Sardaigne, notamment aux abords du port. Et l'on craint de nouveaux incidents en Sicile, l'île vers laquelle se dirige un bateau de 1 500 tonnes d'ordures napolitaines. Car, aucune étude d'impact environnementale n'a été préalablement effectuée sur les sites de stockages mis à disposition.
Samedi soir, Romano Prodi, visiblement exaspéré, a lancé un nouvel appel aux gouverneurs d'autres régions, qui eux se montrent réticents à accueillir des ordures, en expliquant que l'Italie ne pouvait plus se permettre d'exporter des immondices à l'étranger, en Allemagne notamment.
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