Article publié le 13/01/2008 Dernière mise à jour le 13/01/2008 à 22:17 TU
Les signataires de cette plateforme sont des acteurs majeurs de la vie politique irakienne. On y trouve des députés proches du jeune chef radical chiite Moqtada Sadr mais aussi des membres du parti de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, ainsi que des sunnites partisans du Front national du dialogue. Tous ont décidé de s'allier au moment où le Parlement doit statuer sur des dossiers importants, le budget par exemple, mais aussi l'avenir de Kirkouk. Un référendum est prévu dans six mois pour savoir si cette ville pétrolière doit être rattachée ou non au Kurdistan irakien.
Si l'alliance sunnite-chiite formée ce dimanche se transforme en coalition, elle pourrait concurrencer celle du Premier ministre Nouri al-Maliki. C'est peut-être le début d'une nouvelle crise politique, souligne Hocham Daoud, spécialiste de l'Irak.
Anthropologue au CNRS, spécialiste de la société irakienne
« Il y a une tension très persistante entre le courant kurde et le gouvernement de al-Maliki et al-Maliki lui-même. »