Article publié le 25/01/2008 Dernière mise à jour le 25/01/2008 à 06:39 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Le mandat de la force multinationale sous commandement américain expire à la fin de l’année, les Irakiens ont prévenu qu’ils ne demanderaient pas son renouvellement. L’heure est donc désormais à des négociations directes entre Irakiens et Américains.
Or le 1er janvier 2009, un nouveau président sera sur le point de s’installer à la Maison Blanche. Les démocrates ont très peur que l’administration actuelle négocie presque dans leur dos un accord qui les lierait avec l’Irak de manière durable.
De son côté, George Bush veut négocier un accord, et non pas un traité qui devrait être approuvé par le Congrès à majorité démocrate. A la Maison Blanche, on sait bien qu’il sera très difficile, voire impossible, d’obtenir l’assentiment requis des deux tiers des parlementaires.
Les négociations formelles doivent commencer le mois prochain, elles promettent d’être compliquées, sur le plan intérieur aux Etats-Unis mais aussi avec l’Irak.
L’armée américaine souhaite pouvoir garder les mains libres pour mener ses propres opérations militaires sur place, ce qui n’est pas vu d’un très bon œil par les autorités à Bagdad.