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Colombie

Arrestation d’une responsable des FARC

Article publié le 03/02/2008 Dernière mise à jour le 03/02/2008 à 03:44 TU

L'armée de Bogota a capturé samedi une chef rebelle, Dari Conde Rubio, alias Doris Adriana, près de la frontière avec le Venezuela. Doris Adriana, 36 ans, une des responsables des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), était particulièrement recherchée par les Etats-Unis pour l'enlèvement de trois Américains et pour trafic de cocaïne. Cette arrestation porte un nouveau coup à la guérilla.

La photo de Dari Conde Rubio, alias Doris Adriana, membre des FARC, a été présentée lors d'une conférence de presse annonçant son arrestation.(Photo : AFP)

La photo de Dari Conde Rubio, alias Doris Adriana, membre des FARC, a été présentée lors d'une conférence de presse annonçant son arrestation.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondante à Bogota, Zoé Beri

Selon les autorités, Doris Adriana coordonnait, près de la frontière avec le Venezuela, le trafic de cocaïne et d’armes de la guérilla, avec son compagnon connu sous l’alias de César, l’homme qui aurait sous sa responsabilité Ingrid Betancourt et les trois mercenaires américains otages des FARC.

La capture de la guérillera est une victoire de plus pour l’armée colombienne qui a affaibli la structure des FARC dans plusieurs régions du pays ces derniers mois.

En septembre, les troupes abattaient Tomas Medina alias le «Negro Acacio», l’un des chefs militaires les plus aguerris du groupe armé chargé d’une partie du trafic de drogue. Un mois plus tard un autre commandant, Martin Caballero était tué dans le nord de la Colombie.

Plus récemment, l’interception des preuves de vie d’Ingrid Betancourt et les révélations sur l’abandon à l’assistance publique d’Emmanuel, le fils de Clara Rojas né en captivité, avait montré l’efficacité des services secrets.

Confiant en leur force, le président Alvaro Uribe a ordonné aux militaires d’encercler les campements où se trouveraient les otages pour forcer la guérilla à les libérer. Une décision qui ne cesse d’inquiéter leurs familles, elles craignent que les FARC n’abattent leurs prisonniers en cas d’offensive.