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ONU/Tchad

Le Conseil de sécurité ne parvient pas à adopter un texte

Article publié le 04/02/2008 Dernière mise à jour le 04/02/2008 à 06:42 TU

Le Conseil de sécurité des Nations unies.(Photo: AFP)

Le Conseil de sécurité des Nations unies.
(Photo: AFP)

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni d'urgence, dimanche, en fin de journée, pour étudier la situation au Tchad. La séance était demandée par la France, qui voulait un texte de soutien au Tchad. Elle n'a toutefois pas encore abouti, car la Russie a soupçonné Paris de chercher à obtenir un chèque en blanc, dans l'hypothèse où la France voudrait soutenir militairement le régime menacé d'Idriss Deby.

Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

Quatre heures de négociations n'auront pas suffi. La France n'est pas parvenue, dimanche soir, à faire passer son texte de soutien au gouvernement tchadien. Les négociations devaient reprendre dans la matinée.

Une formule a immédiatement suscité l'opposition de la Russie. La France voulait que le Conseil appelle les pays à soutenir « par tous les moyens nécessaires, le gouvernement tchadien ». La formule est généralement utilisée dans des résolutions qui autorisent l'usage de la force. Certains y ont vu une tentative française d'obtenir une couverture juridique, dans l'hypothèse d'une intervention militaire de Paris en faveur du président Idriss Deby.

Après une interruption de séance demandée par la Russie, la formule française a été édulcorée. Mais elle appellerait toujours les Etats à soutenir le gouvernement tchadien. Et elle devra faire l'objet d'un accord.

Cette formule mise à part, les Etats membres du Conseil semblent prêts à condamner la tentative de prise du pouvoir par la force des rebelles tchadiens.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU a adressé un message à peine voilé au gouvernement soudanais, accusé de soutenir les rebelles tchadiens. Ban Ki-moon appelle les pays de la région à prévenir toute incursion qui pourrait être lancée de leur territoire.

Tchad

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