Article publié le 07/02/2008 Dernière mise à jour le 07/02/2008 à 19:00 TU
Le président afghan Hamid Karzaï (centre) avec la sercétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice (g) et le secrétaire au Foreign Office David Miliband pendant la conférence de presse du 7 février à Kaboul.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Kaboul, Constance de Bonaventure
La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, s’est félicitée d’une amélioration de la situation en Afghanistan, ces dernières années, en dépit de l’insurrection talibane dans le sud du pays.
Le président afghan, Hamid Karzaï, a fait remarquer pour sa part que les secteurs de l’économie et de l’éducation étaient également en progrès et que sous la nouvelle Constitution, il y avait davantage de libertés démocratiques.
Karzaï demande cependant qu’on accorde plus d’attention à l’Afghanistan et que les efforts soient poursuivis. Le porte-parole de la présidence afghane a quant à lui, souligné que, pour Kaboul, un retrait des forces étrangères serait une erreur catastrophique.
Ce jeudi, à Kandahar, place forte des talibans dans le sud de l’Afghanistan, Condoleeza Rice et son homologue britannique, David Miliband, ont encouragé le travail des militaires présents dans ces zones dangereuses et ont rappelé l’urgence d’un renfort des alliés en Afghanistan.
Les Etats-Unis et le Royaume Uni demandent plus de soldats, mais surtout une juste répartition des troupes dans le pays. Aujourd'hui, 43 000 soldats étrangers sont engagés au sein de l’Otan sur le théâtre afghan, mais tous ne sont pas déployés dans les zones de combats.
Les Etats-Unis ont prévu d’envoyer 2 500 marines supplémentaires au printemps prochain, alors que l’Allemagne vient de refuser d’envoyer ses hommes dans le sud du pays où les combats entre soldats étrangers et talibans sont quotidiens.