par RFI
Article publié le 14/02/2008 Dernière mise à jour le 14/02/2008 à 08:01 TU
Eric Breteau, le président de l'Arche de Zoé, à sa sortie de l'audience de la cour criminelle de Ndjamena, le 13 décembre.
( Photo : AFP )
Ce n’est pas une surprise, Eric Breteau est mis en examen pour « aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France », une infraction passible de dix ans de prison et 750 000 euros d’amendes. Cette inculpation entre dans le volet français de l’affaire, c’est le ministère français des Affaires étrangères qui avait saisi le parquet de Paris trois mois avant la tentative d’enlèvement avortée d’octobre dernier.
Depuis, les six Français ont été condamnés à huit ans de prison et l’instruction s’est poursuivie. Eric Breteau qui est détenu à l’hôpital de la prison de Fresnes a été mis en garde à vue mardi mais il n’avait pas encore pu être entendu à cause de son état de santé et de sa grève de la faim.
Il rejoint maintenant Emilie Lelouch, sa compagne, Philippe Van Winkelberg, le médecin de l’association, et Alain Péligat, le logisticien. Tous trois ont déjà été inculpés pour les mêmes motifs. Les deux autres Dominique Aubry et Nadia Merimi ne sont que témoins assistés dans cette affaire.
Eric Breteau a aussi été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter la France et de rencontrer les cinq autres membres de l’association. Mais les procédures sont loin d’être terminées pour lui, il est aussi poursuivi pour « exercice illégal d’intermédiaire en vue d’adoption » et pour « escroquerie ».