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Arménie

Présidentielle : les Arméniens élisent le successeur de Kotcharian

Article publié le 18/02/2008 Dernière mise à jour le 19/02/2008 à 02:46 TU

Quelque 2,3 millions d'Arméniens sont appelés mardi aux urnes afin d'élire, pour cinq ans, le successeur du président actuel, Robert Kotcharian, qui ne pouvait briguer un troisième mandat. Neuf candidats sont en lice, mais deux seulement semblent vraiment crédibles : Levon Ter-Petrossian, ancien président et candidat de l'opposition, et l'actuel Premier ministre Serge Sarkissian, donné favori.

Le Premier ministre arménien Serge Sarkissian, candidat à la présidentielle, pendant un meeting à Erevan, le 17 février 2008. (Photo : Reuters)

Le Premier ministre arménien Serge Sarkissian, candidat à la présidentielle, pendant un meeting à Erevan, le 17 février 2008.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Erevan,  Laurence Ritter

Derniers meetings, derniers appels au vote et ultimes conférences de presse, la campagne électorale à l’arménienne s’achève sur ce qui se veut des démonstrations de force de la part des deux principaux candidats.

Serge Sarkissian, actuellement Premier ministre et donné favori, a réuni une manifestation géante dimanche, tandis que Levon Ter-Petrossian, incarnant l’opposition la plus radicale au pouvoir, a, lui aussi, fait le plein de manifestants, dès samedi.

Le premier président de l'Arménie indépendante, Levon Ter-Petrossian, en 1995.(Photo : AFP)

Le premier président de l'Arménie indépendante, Levon Ter-Petrossian, en 1995.
(Photo : AFP)

A la veille du scrutin, plus personne n’ose cependant se livrer à des pronostics. Si beaucoup affirment Sarkissian capable de l’emporter dès le premier tour, d’autres voient au contraire un affrontement au sommet entre Sarkissian et Ter-Petrossian lors d’un deuxième tour. D’autres enfin, en cas de deuxième tour, sont de toutes les manières sûrs de la victoire du Premier ministre actuel.

L’opposition est en tout cas décidée à en découdre, en dépit de sa relative désunion. Levon Ter-Petrossian, lors d’une ultime conférence de presse a affirmé dimanche que ses partisans ne se livreront à aucune provocation qui justifierait le recours à la force du côté du gouvernement. Mais le même Levon Ter-Petrossian, lors de son dernier meeting, convoquait aussi à un rassemblement dès le lendemain du vote, en plein centre-ville et exhortait chacun à signaler toute fraude et irrégularité constatée lors du scrutin.