France/Afrique du Sud

Des accords militaires obsolètes

par  RFI

Article publié le 28/02/2008 Dernière mise à jour le 28/02/2008 à 16:59 TU

Nicolas Sarkozy à la tribune du Parlement sud-africain ce jeudi 28 février.
(Photo : AFP)

Le président Nicolas Sarkozy lors d’une conférence de presse commune au Cap, avec son homologue sud-africain, Thabo Mbeki a annoncé que la France renégociera tous ses accords militaires en Afrique. « Ce qui a été fait en 1960 n’a plus de sens aujourd’hui », a –t-il précisé. Parallèlement aux discours politiques d’autres accords économiques ont été annoncés notamment en matière énergétique à Johannesburg.

Au cours de sa conférence de presse conjointe avec Thabo Mbeki, le président Sarkozy a annoncé que « la France allait renégocier tous les accords de Défense noués avec les pays africains ». Le président français a également annoncé « la publication de ces accords, pour assurer le maximum de transparence ».

Nicolas Sarkozy a justifié sa décision, parce que selon lui, « Paris ne peut plus s’appuyer sur des accords signés dans les années 60 ». Il juge donc ces accords obsolètes.

Le chef de l’Etat français et son homologue Thabo Mbeki ont également évoqué la crise au Darfour. Les deux hommes sont convenus d’envoyer une délégation commune, plaider la cause de la paix auprès du chef de l’Etat soudanais, Omar el Bechir.

Enfin, concernant la grave crise énergétique que traverse en ce moment l’Afrique du Sud, Nicolas Sarkozy a annoncé « l’envoi dès la semaine prochaine d’ingénieurs de l’électricien EDF et du groupe nucléaire français Areva, pour aider les Sud-Africains », un petit geste au regard des énormes besoins en énergie du pays.

(AFP) - Le groupe industriel français Alstom a annoncé jeudi un contrat de 1,36 milliard d'euros pour la construction d'une centrale au charbon en Afrique du Sud. Le contrat sera signé vendredi au Cap en présence des chefs d'Etat français Nicolas Sarkozy et sud-africain Thabo Mbeki, a précisé Philippe Joubert, vice-président d'Alstom, lors d'une conférence de presse à Johannesburg. La future centrale, nommée Bravo, sera située près de Witbank dans la province du Mpumalanga et aura une capacité de 4 750 mégawatts.