par RFI
Article publié le 01/03/2008 Dernière mise à jour le 01/03/2008 à 12:05 TU
Les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et le gouvernement ougandais ont adopté vendredi à Juba, la capitale du Sud Soudan, un nouvel accord qui porte sur le désarmement et la démobilisation des rebelles et qui ouvre la voie à la signature d’un accord global qui pourrait avoir lieu dans les jours à venir. Ce serait alors la fin d'une guerre qui dure depuis 1986.
Depuis que le gouvernement ougandais s'est engagé à juger les chefs de l'Armée de Résistance du Seigneur devant la justice ougandaise, et non pas devant la Cour pénale internationale (CPI), les négociations progressent à pas de géant.
Le dernier point en suspens, celui du désarmement des rebelles, de leur démobilisation et de leur réintégration dans la société ougandaise, a été adopté vendredi.
Cet accord les encourage à se rendre avec leurs armes en échange d'une amnistie pour les crimes commis durant la guerre. Les rebelles, qui en feront la demande, pourront être intégrés dans l'armée ougandaise ou dans les forces de sécurité.
Ultime exigence
Des doutes demeurent néanmoins sur l'avenir du chef rebelle, Joseph Kony. Ce dernier, qui est poursuivi par la justice internationale, ainsi que trois de ses complices, se terre depuis plus de deux ans dans la forêt du parc national de la Garamba. Il n'a pas participé directement aux négociations de paix.
Avant de signer un accord global, les rebelles attendent que le gouvernement ougandais s'engage par écrit à contacter le Conseil de sécurité des Nations unies et la Cour pénale internationale pour leur demander de lever les mandats d'arrêt internationaux émis à leur encontre.
Une ultime exigence alors que la date envisagée pour la signature d'un tel accord a été fixée par le gouvernement aux 6 mars prochain