Article publié le 15/03/2008 Dernière mise à jour le 15/03/2008 à 05:32 TU
Les deux touristes autrichiens kidnappés par des membres d'al-Qaïda, en Tunisie : Wolfgang Ebner, 51 ans et Andrea Kloiber, 44 ans.
(Photo : AFP)
L’ultimatum fixé par les ravisseurs d’Andrea Kloiber et de Wolfgang Ebner expire dimanche à minuit. En échange du couple autrichien, ils réclament la libération de militants liés à la mouvance islamiste, détenus en Algérie et en Tunisie.
Selon le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer, il n’est pas question que son pays cède à cette demande ; d’ailleurs, il n’est pas en mesure de le faire, et ne veut pas négocier avec les terroristes. Vienne exige simplement une libération immédiate des otages.
Le gouvernement autrichien ne reste toutefois pas inactif. Ne disposant pas lui-même de services secrets d’envergure, il compte sur l’aide de ses alliés, notamment sur les réseaux de renseignement de la France et de l’Allemagne, bien implantés en Afrique du Nord. Leur mobilisation en faveur des otages autrichiens ne fait désormais aucun doute.
A l’issue du sommet européen à Bruxelles, le président Nicolas Sarkozy a assuré l’Autriche du « soutien plein et entier » de la France qui, a-t-il dit, « se sent particulièrement concernée par le biais de la DGSE », les services secrets français.
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