par RFI
Article publié le 21/03/2008 Dernière mise à jour le 21/03/2008 à 21:32 TU
Tout a commencé jeudi matin. Un camion de ravitaillement de l'armée malienne revient de la localité de Tin Zaouaten, située non loin de la frontière algérienne. Le véhicule militaire saute sur une mine. Trois soldats sont tués sur le coup. Quelques instants après, dans la même zone, survient un accrochage entre un groupe de rebelles touaregs et des soldats gouvernementaux.
Que s'est-il réellement passé ? Y a-t-il eu des victimes de part et d'autre ? Y a-t-il eu des prisonniers ? Les questions sont nombreuses, les réponses pour le moment incertaines.
L'heure était à la détente
Ici, à Bamako, dans les couloirs du ministère de la Défense, on parle d'incidents mineurs, alors que là-bas dans le nord, certains n'hésitent pas à parler de coups de canifs dans le processus de paix.
Rappelons qu'il y a moins de deux semaines, les vingt-deux derniers otages militaires maliens, retenus par les rebelles touaregs, ont été libérés.
Sur le terrain, l'heure était à la détente. L'armée malienne dans certaines localités du nord, notamment à Kidal, commençait même à alléger son dispositif sécuritaire. De leur côté, les rebelles, tout en demandant l'application des accords d'Alger, se disaient engagés dans le processus de paix.
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