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Mali

Violences meurtrières dans le nord

par  RFI

Article publié le 22/03/2008 Dernière mise à jour le 22/03/2008 à 09:45 TU

Cinq civils ont trouvé la mort vendredi alors qu’ils se trouvaient à bord d'un camion qui a sauté sur une mine, près de Tinzaouten. C'est dans cette  même région que des accrochages ont eu lieu jeudi entre la rébellion touarègue du nord du pays et l'armée malienne. Plus d'une trentaine de militaires auraient été faits prisonniers, de source concordante, même si officiellement, les autorités de Bamako n'ont toujours pas souhaité communiquer.

Les accrochages près de Tinzaouten se sont terminés dans la nuit de jeudi à vendredi mais vendredi soir, la situation était encore confuse car plusieurs militaires se sont dispersés au moment des combats.

C'est peut-être pour cela, que les autorités n'ont pas souhaité commenter ces incidents, et qu'aucun bilan officiel n'est encore disponible.

Selon des sources militaires maliennes, citées par l'agence Reuters, trois soldats auraient été tués et une vingtaine capturés. Mais du côté de la rébellion, on parle de  33 soldats prisonniers dont un commandant de l'armée.

Mission composée de sages

La  plupart des prisonniers seraient, en fait, des blessés. Ils étaient en train d'être acheminés vers Kidal pour y être soignés quand ils ont rencontré sur leur route les hommes du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga. Plus d'une vingtaine auraient été capturés à ce moment-là.

Pour compléter ce bilan provisoire, il y aurait également 40 blessés du côté de l'armée, 1 mort et 1 blessé côté touareg, selon des informations données par les rebelles.

24h après les combats, le bilan n'était pas encore clair. Et c'est justement pour tenter d'en savoir plus qu'une mission composée de sages, a quitté Kidal vendredi pour la région de Tinzaouten.