par RFI
Article publié le 29/03/2008 Dernière mise à jour le 29/03/2008 à 11:45 TU
Les ministres des Affaires étrangères européens sont réunis à Brdo pri Kranju, en Slovénie.
(Photo : Reuters)
Avant même l’ouverture de la rencontre de Brdo en Slovénie, les ministres suédois, espagnol, britannique et portugais ont annoncé leur opposition résolue à tout boycott de quelque partie des Jeux de Pékin que ce soit. Ils préfèrent que l’Europe lance un énième appel aux autorités chinoises à entamer un dialogue avec le Dalaï Lama.
En revanche, le Premier ministre polonais a jugé une présence des hommes politiques à la cérémonie d’ouverture « inopportune ». Les présidents tchèque et estonien se sont joints à lui en annonçant leur décision de ne pas se rendre à cette cérémonie.
D’autres, comme le chef du gouvernement slovaque, indiquent qu’ils n’iront pas à Pékin, mais pour d’autres raisons que le Tibet. Par exemple, la chancelière allemande et son ministre des Affaires étrangères disent ne pas avoir eu de toute façon l’intention d’y aller car seul le président de la République est susceptible d’assister aux événements sportifs et celui-ci n’a pas encore dévoilé sa décision.
D’autres encore, comme la France, hésitent et annoncent des « consultations avec leurs partenaires ». Bref, sur cette question précise, on peut parler de tout sauf d’une belle image de l’unité européenne.