Article publié le 07/04/2008 Dernière mise à jour le 07/04/2008 à 15:19 TU
Jacques Rogge, président du CIO, lors d'une conférence de presse à Singapour, le 5 avril 2008.
(Photo : AFP)
Avec nottre correspondant à Shanghai, Joris Zylberman
Les mots du président du CIO sont d'une clarté imparable. « La violence quelle qu'en soit la raison est incompatible avec les valeurs de l'olympisme ».
Jacques Rogge s'est dit inquiet de la situation au Tibet et a donc condamné la violence appelant à une résolution rapide et pacifique.
La diplomatie du sport connaît parfois des revirements à 180°. « Jacques Rogge, soucieux du Tibet ! », les ONG n'en croyaient plus capable le président du CIO tant il refusait de sortir de sa neutralité sur la question de la répression en Chine.
Cette première est d'autant plus surprenante que la déclaration a été faite à Pékin au début d'une visite officielle de trois jours.
Alors bien sûr, Jacques Rogge s'est empressé de nuancer en dénonçant les politiciens qui agitent la menace d'un boycott des jeux Olympiques. « Le boycott n'aide personne, a-t-il souligné, il ne fait que pénaliser les athlètes ». Mais ce rappel n'efface pas la nouvelle donne : la Chine n'a plus le soutien inconditionnel de la famille olympique.