Article publié le 15/04/2008 Dernière mise à jour le 02/05/2008 à 09:41 TU
République Démocratique du Congo
La RDC a l'un des pouvoirs d'achat les plus faibles du monde, un véritable paradoxe dans ce pays aux riches ressources minières. La valse des étiquettes n'arrête pas de surprendre. Les prix sont constamment en hausse, les salaires quant à eux stagnent. Comment les familles congolaises se débrouillent-elles pour se nourrir ?
Les familles en ville sont nombreuses à ne plus pouvoir manger au quotidien. Nombre d'entre elles ne font qu'un repas par jour.
Le gouvernement travaille sur une subvention pour le riz pour contenir la hausse des prix. Il travaillera ensuite sur des solutions plus durables, comme un programme de culture du riz au Sénégal.
Dans un pays où le salaire des employés de l'Etat est l’un des plus bas de la sous-région, les fonctionnaires consacrent les deux tiers de leur salaire aux frais de taxi.
Un mécanisme de régulation des prix a pourtant été mis en place à l’initiative du Syndicat national des commerçants du Cameroun (…). Cette mesure ne satisfait guère les commerçants car les grossistes, eux, n’ont pas baissé leurs prix.
Nos fournisseurs disent qu’avec l’augmentation du prix du pétrole, les moyens de pêche et de conservation du poisson nécessitent beaucoup de fonds. A cause de cela, ils ont augmenté les prix et nous, pour avoir un bénéfice, nous sommes obligés d’augmenter les prix à la vente.
Depuis novembre dernier, les prix des denrées de première nécessité connaissent une flambée jamais vue à Lomé.
La Mauritanie souffre particulièrement de l’augmentation des prix mondiaux des céréales et autres biens de première nécessité, car le pays dépend à plus de 75% des importations. Après le cri d’alarme lancé par le Programme alimentaire mondial au mois de mars, le président de la République a annoncé, il y a deux semaines la mise en œuvre d’un plan d’urgence. L’objectif est d’éviter que la Mauritanie, déjà fragilisée par plusieurs attaques terroristes ces derniers mois, ne sombre en plus dans la crise alimentaire.
Le nombre de familles frappées par l'insécurité alimentaire a augmenté de 30 % entre juillet et mars.
La crise alimentaire qui frappe Haïti, l’un des pays les plus pauvres du continent américain, ne s’explique pas seulement par la hausse des prix mondiaux du riz. Sur place, la production a baissé et toutes les villes haïtiennes, petites et grandes, sont frappées par la crise alimentaire, ultime conséquence du formidable déclin économique de ce pays de plus en plus pauvre malgré les efforts de la communauté internationale.
Depuis vingt ans, les infrastructures ne sont pas entretenues, ce qui réduit la production de riz.
A quelques mètres du port de Petit Goave se trouve le bureau des autorités portuaires. Une grande salle derrière une porte métallique, une énorme balance et quelques fonctionnaires qui s’ennuient.
Le prix du riz, produit de base, continue de battre record sur record aux Philippines, un phénomène amplifié par l'arrêt des exportations des grands producteurs asiatiques de riz. Le gouvernement met en place des mesures de restrictions.
Face à la crainte de pénurie en riz, le ministre de l'Agriculture a demandé aux restaurants de type fast-food de servir des demi-portions de riz à leurs clients.
La crise des prix alimentaires touche les pays du monde entier et en Amérique latine, les Péruviens n’y ont pas échappé. Au Pérou, la hausse internationale des prix du blé du riz ou encore du maïs a eu des répercussions sur l’ensemble des biens de première nécessité. Une inflation aux conséquences terribles pour les foyers les plus pauvres qui constituent près de la moitié de la population du pays. C’est donc pour leur venir en aide que le gouvernement péruvien distribue gratuitement depuis le début du mois, des sacs d’aliments dans les quartiers les plus démunis de la capitale.
Je donne moins de lait à mes enfants car l'argent que je gagne ne suffit plus à l'acheter. Tout est cher, les salaires n'augmentent pas, il n'y a que les prix qui grimpent.
Turquie
En Turquie, on ne parle pas encore de crise alimentaire, mais la flambée des prix en raison de la sécheresse se traduit déjà par des changements d’habitude chez les consommateurs. L'huile de tournesol a augmenté de 144%, le riz de 142% et le blé concassé de 113% par rapport à mars 2007. Cette inflation galopante a occasionné des files d'attente pour se procurer du riz ou du pain subventionnés par le gouvernement.
Le pouvoir d'achat a dégringolé en Turquie c'est une réalité, il y a une inflation terrible. On achète moins de viande, on mange plus de légumes et le pain de la mairie est intéressant, il est moins cher qu'ailleurs.
L'inflation qui a officiellement atteint 16,37 % au premier trimestre fragilise les ménages qui ont vu les prix alimentaires grimper de 22%.