Article publié le 05/05/2008 Dernière mise à jour le 05/05/2008 à 13:57 TU
La guerre est officiellement terminée en Tchétchénie, mais elle fait encore des victimes comme ces six policiers qui ont péri dans un attentat à Grozny. Des forces de l'ordre sont donc régulièrement visées par des rebelles toujours actifs en contradiction avec les messages officiels défendant la thèse du règlement pacifique.
Avec notre correspondant à Moscou, Thierry Parisot
C’est une bombe télécommandée qui a provoqué la mort des policiers. Ils faisaient partie d’une unité envoyée en renfort à Grozny, pour assurer la sécurité des cérémonies liées à l’inauguration du nouveau président russe, Dimitri Medvedev.
La bombe, est selon les informations fournies par les autorités, de fabrication artisanale. Un autre policier a été tué au cours d’une attaque menée par « un groupe d’inconnus » pour reprendre les termes du communiqué des forces armées. Un groupe d’inconnus, donc, pour ne pas dire combattants, car officiellement, il n’y a plus de combattants en Tchétchénie.
C’est le discours du Kremlin… et c’est le discours à Grozny du président tchétchène, Ramzan Kadyrov, intronisé et soutenu par le Kremlin. Dans une interview, publiée aujourd’hui, il répétait toute son admiration pour Vladimir Poutine « qui a supprimé une fois pour toute le terrorisme international en Tchétchénie ». « Nous attendons de son successeur, conclut le président Kadyrov, qu’il poursuive la politique de Vladimir Poutine et la Tchétchénie deviendra une région russe comme une autre ».
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