Article publié le 16/05/2008 Dernière mise à jour le 16/05/2008 à 07:14 TU
Avec notre envoyé spécial à Chengdu, Marc Lebeaupin
Après trois jours dans la région, c'est un Premier ministre abattu, au bord des larmes, qui est apparu à la télévision lors d'un de ses déplacements dans les zones sinistrées. « Sauver des vies, c'est toujours la priorité, l'espoir existe encore », répétait le Premier ministre pour encourager les sauveteurs.
Mais hier soir, au quartier général de Chengdu, Wen Jiabao déclarait déjà que ce tremblement de terre était « le plus dévastateur » depuis la création de la République populaire de Chine en 1949. Plus puissant que le tremblement de terre de 1976 qui avait fait pourtant 240 000 morts.
Pourtant on est loin de ces bilans, les dernières estimations officielles font état de 50 000 morts. En revanche, les destructions seraient plus importantes que lors des précédents tremblements de terre.
Un nouveau péril
Malgré la mobilisation massive des moyens et de la population chinoise pour faire face à la catastrophe, la Chine a commencé à faire appel à l'aide étrangère. Une première équipe japonaise est arrivée hier à Chengdu, d'autres vont venir de Russie, de Corée du Sud, de Singapour, mais il est sans doute un peu tard.
Les problèmes sont ailleurs maintenant ; il s'agit de reloger ou de trouver des abris pour des centaines de milliers de personnes. De mobiliser également des moyens médicaux qui font toujours défaut sur le terrain.
Et enfin de faire face à un nouveau péril, la fragilisation de certains barrages, qui constituent aujourd’hui une grave menace pour la population.
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