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Burundi

La communauté internationale fait pression

par  RFI

Article publié le 18/05/2008 Dernière mise à jour le 18/05/2008 à 08:19 TU

Le porte-parole des FNL, Pasteur Habimana, à Bujumbura, le 16 mai 2008.(Photo : Reuters)

Le porte-parole des FNL, Pasteur Habimana, à Bujumbura, le 16 mai 2008.
(Photo : Reuters)

Les discussions se poursuivent à Bujumbura entre le gouvernement du Burundi et les rebelles des Forces nationales de libération (FNL) pour tenter de relancer la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu signé en 2006. Ces discussions ont lieu dans le quartier général de l'ONU, le Binub. C'est la première réunion de ce que l'on appelle le directoire politique, un organe créé en décembre dernier et composé de représentants de la médiation sud-africaine, des Nations unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, de la Tanzanie, de l'Ouganda, et des représentants du gouvernement burundais et des FNL.

Quelques heures avant cette première prise de contact, l'Union africaine (UA), les Nations unies et l'Union européenne (UE) ont rédigé un communiqué appelant le gouvernement et les FNL à cesser immédiatement les hostilités.

Mais cette question qui a été au cœur des discussions hier, s'avère délicate. Les autorités burundaises demandent aux FNL de faire taire les armes, mais ces derniers accusent l'armée burundaise de les pourchasser.

L’espoir d’un engagement conjoint

Hier des accrochages ont été signalés en province de Bubanza et de Bujumbura rural. Et chacun a rejeté la responsabilité sur l'autre. Le climat était donc tendu dans les bureaux des Nations unies où se déroulait cette première rencontre.

Les FNL et le gouvernement ont campé sur leur position. Mais les représentants de la communauté internationale et de la médiation sud-africaine, ont l'espoir d'obtenir avant la reprise officielle des négociations, c'est-à-dire lundi, une déclaration conjointe de cessation des hostilités.

Un premier document a même été rédigé. Pasteur Habimana, le porte-parole des FNL, affirme l'avoir reçu dans l'après-midi à son hôtel.

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