par RFI
Article publié le 16/05/2008 Dernière mise à jour le 16/05/2008 à 04:35 TU
Le président burundais, Pierre Nkurunziza (d) et le chef des FNL, Agathon Rwasa, lors de la signature de l'accord de paix à Dar es-Salaam, le 7 septembre 2006.
(Photo : AFP)
L’annonce de la venue des rebelles c’est le premier signe d’espoir depuis des semaines au Burundi. Depuis le 17 avril et l’offensive des FNL, les combats avec les troupes gouvernementales ont fait plus de 120 morts et des milliers de déplacés dans les campagnes.
Selon le chef d’Etat major de l’armée burundaise, aujourd’hui la situation sécuritaire est bonne sur l’ensemble du territoire, à l’exception toutefois de quelques poches de résistances.
Le général Samuel Gallero, aurait souhaité que les FNL appellent à la cessation des hostilités avant l’arrivée de la délégation. Mais le porte-parole des rebelles, Pasteur Habimana, affirme lui que c’est l’armée qui pourchasse les combattants.
Des preuves de bonne volonté
Pour l’heure, les armes semblent s’être tues dans les environs de la capitale. Et si les négociations sur l’application du cessez-le-feu reprennent effectivement, chacun ici attend des deux parties des preuves d’une bonne volonté d’aboutir. Il faudra pour cela que les questions restées en suspend lors de la signature de l’accord en 2006 trouvent une réponse.
Les FNL souhaitent un partage du pouvoir politique et l’assurance d’être en bonne place au sein des forces de sécurités. Il n’est pas sûr que le gouvernement burundais souhaite répondre à ces exigences.
A lire également