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Burundi

Le chef des FNL doit rentrer au pays

par  RFI

Article publié le 06/05/2008 Dernière mise à jour le 06/05/2008 à 05:29 TU

Le chef des FNL, Agathon Rwasa (g), et le président burundais, Pierre Nkurunziza, en septembre 2006.(Photo : AFP)

Le chef des FNL, Agathon Rwasa (g), et le président burundais, Pierre Nkurunziza, en septembre 2006.
(Photo : AFP)

L'Initiative régionale pour le Burundi, qui pilote le processus de paix dans le pays, a donné dix jours au chef des Forces nationales de libération (FNL) pour rentrer à Bujumbura. Agathon Rwasa est en Tanzanie depuis le mois de février. Il s'est dit prêt à rentrer, contre une immunité.

Après cinq heures de discussions hier à Arusha, les ministres des Affaires étrangères de l'Ouganda et de la Tanzanie ont donné dix jours au leader des FNL, Agathon Rwasa, et à ses lieutenants, pour quitter Dar es-Salaam et rentrer sur Bujumbura.

Pour appuyer cet ultimatum, la Tanzanie qui héberge ces hommes depuis plusieurs mois aurait menacé le leader rebelle d'user de la force, sans plus de précision, selon des sources diplomatiques.

L'immunité

Malgré cette pression maximale, qui semble démontrer surtout une volonté d'en finir pour les pays de la région qui pilotent le processus de paix au Burundi depuis une dizaine d'années, les rebelles des FNL n'ont pas encore pliés.

Depuis Dar es-Salaam, le porte-parole de ce mouvement, Pasteur Habimana, assure que Agathon Rwasa est prêt à regagner Bujumbura, mais il accuse tout de suite le gouvernement burundais de s'opposer à ce retour, en ne votant pas une loi d'immunité pour les membres des FNL, ce que Bujumbura assure avoir fait depuis longtemps.

En attendant que tous ces efforts payent, la guerre fait toujours rage dans ce pays avec son cortège de morts et de populations civils déplacées.