par RFI
Article publié le 21/05/2008 Dernière mise à jour le 21/05/2008 à 22:12 TU
Michel Barnier, ministre français de l'Agriculture et de la Pêche (d) et Pierre-Georges Dachicourt (g), président du Comité national de la pêche, lors d'une conférence de presse à Paris, le 21 mai 2008.
(Photo : Reuters)
Les marins pêcheurs sont satisfaits. Ils ont obtenu ce qu'ils étaient venus chercher à Paris : une aide immédiate face à l'envolée des prix du pétrole.
Première mesure, d'ici la fin de l'année, le gouvernement leur versera une aide de 110 millions d'euros sur les 310 millions prévus par le plan d'aide gouvernemental annoncé début novembre par Nicolas Sarkozy. De plus, ce plan, qui devait à l'origine s'étaler sur trois ans, sera mis en oeuvre en seulement deux années.
Deuxième mesure d'urgence : dès le mois de juin et durant six mois, une aide sociale de 40 millions d'euros sera versée en plus aux pêcheurs pour compenser la hausse du prix du pétrole. Concrètement, cela veut dire que si le litre de gazole coûte plus de 0,40 centimes d'euros, c'est le gouvernement qui paiera la différence. Cette mesure devrait permettre aux bateaux de reprendre la mer dans l'immédiat.
Satisfaction donc chez les marins pêcheurs mais la prudence reste de mise. Ils attendent plus du gouvernement que des aides d'urgence.
« J'ai fait un certain nombre de propositions qui ont été retenues, en particulier pour apporter un soutien social au revenus des marins-pêcheurs »
Président du Comité national des Pêches maritimes et des élevages marins
« Il faut que les pêcheurs arrivent à répercuter sur leur prix de vente la réalité d'exploitation »
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