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Angola/France

Réconciliation et coopération

Article publié le 23/05/2008 Dernière mise à jour le 23/05/2008 à 18:40 TU

Le président français Nicolas Sarkozy (à gauche), et le président angolais José Eduardo Dos Santos.(Photo : AFP)

Le président français Nicolas Sarkozy (à gauche), et le président angolais José Eduardo Dos Santos.
(Photo : AFP)

Pour cette première visite d'un président français en Angola depuis dix ans, il s'agit de relancer la coopération entre Paris et Luanda. Mais le scandale de l'« Angolagate  », cette affaire de vente d'armes illégale à l'Angola pendant la guerre civile, plane toujours. Officiellement tous les malentendus liés à l'« Angolagate » font partie du passé, mais en réalité c'est un peu plus compliqué.

Nicolas Sarkozy

Président de la République française

« Nous avons décidé de tourner la page des malentendus du passé. »

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23/05/2008 par Christophe Boisbouvier


Avec notre envoyé spécial à Luanda

Officiellement, tous les malentendus liés à cet « Angolagate » sont dissipés. Nicolas Sarkozy l'a déclaré à la presse : « Tous les malentendus sont levés entre la France et l’Angola ». De son côté, José Eduardo Dos Santos, qui était aux côtés du président français pour ce point de presse à Luanda, a affirmé que les relations entre les deux pays allaient se renforcer.

Il semble que le président angolais ait beaucoup apprécié le fait que son homologue français fasse spécialement le déplacement en Angola. Un déplacement certes express, mais unique. En effet, Nicolas Sarkozy est arrivé vendredi matin et est reparti en début d'après-midi pour Paris alors qu'à l'origine Luanda ne devait être qu'une halte sur la route de ll'Afrique du Sud, comme cela était prévu en février.

Donc apparemment tout est dissipé, mais cela dit, les Angolais restent très vigilants sur cette affaire de « l’Angolagate », puisqu’en octobre prochain va s’ouvrir le procès de cette affaire, avec notamment parmi les 42 prévenus, l’homme d’affaires français, Pierre Falcone, qui est un grand ami des Angolais. D'ailleurs, le ministre des Affaires étrangères angolais le confirme : « Pour nous, Pierre Falcone reste un ami ». Et José Eduardo Dos Santos à qui l’on demandait : « Est-ce que pour vous l’affaire de l’« Angolagate » est terminée ? » a répondu : « On fera tout pour ! ». Le dossier n’est donc pas complètement terminé et l'affaire reste à suivre.