par RFI
Article publié le 06/06/2008 Dernière mise à jour le 06/06/2008 à 09:59 TU
De nouveaux hommes ont pris, jeudi, le commandement au sein des forces de sécurité, mais aussi au sein de l'armée, au moment où des groupes rebelles sont opposés dans le nord du pays aux troupes gouvernementales.
Le colonel Gabriel Poudiougou, nouveau chef d’état-major général des armées maliennes, est un homme à poigne et sa priorité sera sûrement une région qu’il connaît bien : le nord du Mali.
Là-bas, un conflit oppose groupes de rebelles touaregs aux troupes régulières et la nouvelle doctrine de l’armée malienne sur le terrain est, certes, oui à la paix, mais surtout oui à la défense de l’intégrité territoriale du pays.
Les populations maliennes réclament plus de sécurité
Dans sa tâche, le colonel Gabriel Poudiougou a deux nouveaux collaborateurs : à l’armée de terre, l’actuel gouverneur de la région de Kayes et, à l’armée de l’air, le gouverneur sortant de Tombouctou.
Deux nouvelles nominations également à la tête des services de sécurité avec pour objectif : « resserrer les boulons » au moment où les populations maliennes réclament plus de sécurité, sécurité des biens et des personnes.
Ainsi, à la tête de la police nationale, Niamé Keita, un autre homme à poigne, à la tête de la gendarmerie le colonel Tiefing Konaté, décrit comme un homme rigoureux.
Autre nomination à souligner, celle du colonel Hamidou Sissoko. C’est un proche du président Amadou Toumani Touré, il est désormais chef d’état-major particulier.
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