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Côte d'Ivoire / France

Paris et Abidjan sur un air de réconciliation

Article publié le 14/06/2008 Dernière mise à jour le 14/06/2008 à 17:03 TU

Un ministre français des Affaires étrangères à Abidjan, c'est une première depuis la très grave crise entre la France et la Côte d'Ivoire en novembre 2004 et le bombardement par l'aviation ivoirienne d'un cantonnement français à Bouaké. Neuf soldats français avaient été tués... En représailles, l'armée française avait neutralisé les appareils ivoiriens, provoquant de violentes manifestations anti-françaises. 8 000 ressortissants étrangers avaient alors dû quitter le territoire. La visite de quarante-huit heures entamée ce samedi, par Bernard Kouchner, a pour but de marquer le début d'une normalisation entre les deux pays.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro à Abidjan en Côte d'Ivoire, le 14 juin 2008.(Photo : AFP)

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro à Abidjan en Côte d'Ivoire, le 14 juin 2008.
(Photo : AFP)

Avec notre correspondant à Abidjan, Norbert Navarro

Bernard Kouchner en Côte d'Ivoire, c'est la visite qui marque le début de la normalisation des relations franco-ivoiriennes. Après avoir salué ce matin les soldats du bataillon Licorne, et avoir apprécié notamment le travail de l'antenne chirurgicale de la base de Port-Boué, dans les faubourgs d'Abidjan, le ministre français des Affaires étrangères a débuté ses entretiens politiques avec l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara avant de se rendre à la primature rencontrer l'actuel chef du gouvernement, Guillaume Soro.

La France souligne par la voix de Bernard Kouchner la nécessité de la tenue de l'élection présidentielle du 30 novembre prochain et de celles qui devront suivre. Des élections transparentes et crédibles, auxquelles la communauté internationale tient beaucoup.

Il a été question du financement de ce processus électoral entre la Sagem, l'opérateur français chargé des opérations techniques du scrutin et la commission électorale indépendante. Il faut trouver quelque 150 millions d'euros si l'on veut éviter un nouveau retard.