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Chine

A 50 jours des JO, l'inquiétante pollution de Pékin

Article publié le 20/06/2008 Dernière mise à jour le 20/06/2008 à 12:04 TU

La pollution autour du «Nid d'oiseau», le Stade olympique de Pékin.(Photo : Reuters)

La pollution autour du «Nid d'oiseau», le Stade olympique de Pékin.
(Photo : Reuters)

Un épais nuage de pollution a enveloppé Pékin toute la journée de jeudi. Et à 50 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, les autorités chinoises s'inquiètent de plus en plus. La preuve, la Chine a fait appel à des experts étrangers pour contrôler les niveaux de pollution pendant les Jeux.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Les pics de pollution se succèdent à Pékin. Ce n'est pas vraiment une nouveauté, la période n'est pas favorable. Mais cette année, il semble que le niveau de pollution soit particulièrement élevé. Plusieurs messages d'alerte ont été adressés à la population depuis le début du mois de mai, et hier encore, la ville était enveloppée d'un épais brouillard qui parfois ne permettait même pas de voir le sommet des tours.

La Chine a pourtant mis en œuvre des moyens considérables pour réduire la pollution : interruption de certaines activités industrielles, fermeture de hauts fourneaux, fermeture de centrales à charbon, réduction de la circulation. Des mesures qui ont coûté plus de 20 milliards de dollars à la Chine.

Mais pour l'instant, rien n'y fait, le doute s'installe. L'Australie avait récemment envisagé de ne pas faire venir ses athlètes à la cérémonie d’ouverture des JO. Une menace en partie à l’origine de la décision chinoise de faire venir une douzaine d'experts étrangers. Ils seront chargés de surveiller la pollution, d'évaluer les mesures déjà prises pour améliorer la qualité de l’air et valider les mesures réalisées par les équipes chinoises. On ne connaît pas pour l’instant la liste précise de ces experts, mais on sait déjà que certains d’entre eux viendront d’Europe ou des Etats-Unis, pour rassurer les participants.

Professeur Huchon

Président du Comité national contre les maladies respiratoires

« Tant que les athlètes n'ont pas de maladies respiratoires ou cardiaques, ils devraient bien le tolérer. Si parmi eux, il y a des asthmatiques, ils peuvent être très indisposés. »

écouter 01 min 02 sec

20/06/2008 par Caroline Lachowsky

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