Colombie/France

Journée marathon pour Ingrid Betancourt

Article publié le 04/07/2008 Dernière mise à jour le 04/07/2008 à 21:33 TU

Ingrid Betancourt et Bertrand Delanoë, devant l'Hôtel de Ville, le 4/7/2008. (Photo : AFP).

En soirée, Ingrid Betancourt était à l'Hôtel de Ville pour assister au démontage de son portrait accroché sur la mairie de Paris. Auparavant, elle avait été accueillie par le président de la République ; puis, à l'Elysée, il y a eu une encontre avec les comités de soutien.

Avec notre envoyée spéciale à Villacoublay, Stefanie Schüler

Ingrid Betancourt accueillie par Nicolas Sarkozy et son épouse, le 4 juillet 2008.
(Photo : AFP)

C'est une Ingrid Betancourt rayonnante, qui a descendu seule la passerelle de l'appareil pour littéralement tomber dans les bras du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy qui l'attendait sur le tarmac accompagné de son épouse, Carla Bruni.

Après les courtes allocutions du président français et d'Ingrid Betancourt, devant quelque 200 journalistes du monde entier, arrivait enfin l'heure tant attendue des comités de soutien. Ils ont été rassemblés devant le pavillon d'honneur à Villacoublay, des énormes bouquets de fleurs dans les bras, sur leurs tee-shirts jaunes, la photo d'Ingrid, et au-dessus en grandes lettres le mot LIBERTAD, liberté.

Là encore, un moment de grande émotion, car ces hommes et ces femmes qui ont déployé une énergie sans faille pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt ne l'avaient, pour la plupart, encore jamais rencontrée.

Et ce sont les membres de la famille Betancourt, sa sœur Astrid et ses enfants Mélanie et Lorenzo, qui ont fait les présentations. Nous avons vu une Ingrid Betancourt, très émue, embrasser des inconnus, nous avons vu les larmes de joie des membres des comités du soutien. « Je n'ai pas fermé l'œil depuis deux jours », nous a confié Olivier Roubi avant l'atterrissage de l'Airbus présidentiel. Nous attendons ce moment depuis tellement longtemps, et puis l'annonce de sa libération nous a bouleversés.