par RFI
Article publié le 07/07/2008 Dernière mise à jour le 07/07/2008 à 15:26 TU
Obtenir des garanties sur la suspension par l’Iran de toute opération d’enrichissement d’uranium, est la principale préoccupation du groupe des six pays, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France qui veulent contrer les risques d’un usage militaire et de prolifération nucléaire. Mais la réponse donnée par l’Iran aux offres des puissances nucléaires reste « difficile » et « compliquée », selon Javier Solana, le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne.
Un retour à la case départ. C'est ainsi que peut se résumer l'issue des nouveaux échanges de proposition entre la République islamique d'Iran et les Occidentaux. Les responsables iraniens ont en effet annoncé qu'ils n'avaient toujours pas l'intention de renoncer à leur programme d'enrichissement d'uranium.
Le responsable de la diplomatie européenne Javier Solana a beau dire qu'il espère rencontrer à nouveau le négociateur iranien en charge du dossier nucléaire avant la fin du mois de juillet, les Occidentaux semblent aujourd'hui à court de propositions susceptibles de modifier la position de Téhéran.
Le ministre français des Affaires étrangères a indiqué que les dernières propositions iraniennes ne lui donnaient que peu d'espoir tout en reconnaissant qu'il n'avait pas lu en détail le texte remis par la République islamique. La semaine dernière, l'ancien ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Velayati, avait évoqué un compromis possible.
Une déclaration qui pouvait laisser croire à une inflexion de la position des autorités de Téhéran. Mais le porte-parole du gouvernement a indiqué qu'il s'agissait d'une position personnelle et que le pouvoir iranien n'avait pas l'intention de renoncer à ce que l'Iran estime être un droit prévu par le TNP (Traité de non-prolifération nucléaire).
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