Article publié le 13/07/2008 Dernière mise à jour le 13/07/2008 à 06:20 TU
En ce jour de lancement du projet de l'Union pour la Méditerranée, la presse algérienne est très partagée.
(Photo : AFP)
Quelle approche privilégier pour dépasser les insuffisances constatées dans la mise en œuvre du processus de Barcelone ?
Quelle forme prendra cette union ? Quelles sont les projets à initier ? Et surtout, par quels fonds seront-ils financer ? Ce sont les principales questions que se pose l’agence de presse officielle APS, qui perçoit cette Union pour la Méditerranée comme un processus de Barcelone revigoré.
« C’est l’heure de vérité », titre Liberté sans s’appesantir sur le sujet. Par contre, L’Expression décrète que c’est « le saut dans l’inconnu ». Son envoyé spécial à Paris note qu’avant même la tenue du sommet, « ce rendez-vous prend l’allure d’une rencontre pour le règlement des conflits au Moyen-Orient ». Il se demande si ce sommet ouvrira « réellement le chemin vers la paix, ou s’il créera seulement l’illusion » comme le processus de Barcelone.
Sarkozy compte sur une « réussite indiscutable du sommet pour redorer son blason, malmené par son opinion publique qui exprime son mécontentement quotidien », souligne L’Expression, et de conclure « reste à savoir si les Français oublieront facilement leur pouvoir d’achat mis à mal juste en contemplant des chefs d’Etat en guerre s’asseoir à la même table à Paris ».
De son côté le quotidien El Khabar croit savoir que Madrid veut abriter le prochain sommet de l’UPM en 2010, ce que lui disputerait l’Egypte. Et puis optimisme chez Le jour d’Algérie qui applaudit à la tenue de ce sommet de Paris en soulignant qu’il faut « vivre cette journée historique avec l’intensité qu’elle mérite ».