Article publié le 18/07/2008 Dernière mise à jour le 18/07/2008 à 05:21 TU
Avec notre correspondante au Phnom Penh, Stéphanie Gée
Lundi, des représentants du Cambodge et de son voisin thaïlandais se rencontreront pour tenter de résoudre leurs différends. Le Premier ministre, Hun Sen, a demandé à son homologue thaïlandais d’ordonner le retrait de ses troupes du sol cambodgien, afin que : « la situation retourne à la normale ».
Face à une détérioration du climat à la frontière, l’homme fort du Cambodge affirme « ne pas comprendre les manœuvres militaires thaïlandaises ». « Leur intrusion sur le sol khmer, assure son porte-parole, n’a pas été décidé par Bangkok, mais par le principal parti d’opposition thaïlandais, qui cherche à renverser l’actuel gouvernement ».
A quelques pas du temple de Preah Vihear, ce sont plus de 400 soldats thaï qui font fassent à un nombre équivalent de policiers cambodgiens.
« Nous ne voulions pas envoyer de militaires plus nerveux, ni déployer de larges effectifs, dans le but de prévenir tout recours malheureux aux armes », explique Phom Penh.
Les autorités cambodgiennes fustigent l’attitude irresponsable de la Thaïlande qui agit au mépris du droit international. Le gouvernement cambodgien dit « ne pas s’incliner devant la Thaïlande, mais jouer à tout prix la carte diplomatique ».
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