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Soudan/Justice internationale

Offensive diplomatique

Article publié le 20/07/2008 Dernière mise à jour le 20/07/2008 à 20:02 TU

Le président Omar el-Béchir multiplie les contacts diplomatiques pour obtenir des soutiens face à la menace qui pèse sur lui, une inculpation de la Cour pénale internationale pour génocide au Darfour. Djibril Bassolé, nouveau médiateur de l'ONU et de l'UA pour le Darfour était dimanche à Khartoum. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa vient présenter un plan d'action au président soudanais.

Avec notre correspondant à Khartoum

Djibril Bassolé, nouveau médiateur en chef de l'ONU et de l'UA pour le Darfour.(Photo: Reuters)

Djibril Bassolé, nouveau médiateur en chef de l'ONU et de l'UA pour le Darfour.
(Photo: Reuters)

L'onde de choc passée, Khartoum tente discrètement de se faire de nouveaux amis. Ce dimanche, le président Béchir aurait, selon l’agence  de presse libyenne Jana, demandé officiellement de l’aide au président Kadhafi.

Amr Moussa, le président de la Ligue arabe est, quant à lui, arrivé en fin d’après-midi à Khartoum, pour s’entretenir avec le président soudanais.

Quelques heures seulement après la visite du tout nouveau médiateur permanent de l’ONU et de l’Union africaine pour le Darfour, le ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibril Bassolé.

Au menu de toutes ces réunions, bien sûr, la récente demande de mandat d’arrêt international, lancée par la CPI à l’encontre d’Omar el-Béchir et déjà, la certitude pour ce dernier, d’un soutien sans faille de ses partenaires de la Ligue arabe.

Hier samedi au Caire, lors d’une réunion spéciale de la Ligue, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, avait déclaré « que la CPI venait de créer un précédent grave et inacceptable ».

Rappelons que depuis lundi dernier et la bombe diplomatique lancée par le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, le Soudan a demandé, et déjà en partie reçu l’aide de la Chine, de la Russie, de la Libye, de la Ligue arabe et de l’Union africaine. Objectif avoué : « Obtenir du Conseil de sécurité une résolution suspendant pour un an tout mandat ».