Article publié le 23/08/2008 Dernière mise à jour le 23/08/2008 à 05:49 TU
Avec notre correspondante en Afrique du Sud, Clémence Petitperrot
« Il est difficile de parler de victoire ou de défaite, ce qui est sur c’est qu’il aurait été terrible qu’ils se retrouvent dans la rue. » Tels sont les mots de Stuart Wilson du Centre d’étude de droit appliqué de l’université de Johannesburg, en réaction au jugement rendu d’hier.
Son organisation avait déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle, aux cotés de quatre représentants des déplacés, après que la Cour de Pretoria ai d’abord rejeté leur requête.
Ce jugement représente donc un sursis pour les deux à trois milles étrangers vivants toujours dans les camps des environs de Johannesburg et qui étaient menacés d’expulsion par le gouvernement depuis le 15 août.
Recherche d'une solution durable
Dans son jugement, la Cour constitutionnelle a demandé l’ouverture de discussions entre le gouvernement et les associations de défense des déplacés pour parvenir à une solution durable d’ici au 30 septembre. Elle viserait la réintégration dans leur communauté, le relogement dans un autre quartier ou le rapatriement dans leur pays d’origine. D’ici là, ils devraient être regroupés dans un seul et même camp, construit en dur.
Dans la région du Cap, autre zone où il reste encore beaucoup de déplacés, la fermeture des camps a été fixée à la première semaine de septembre sans que l’on sache encore si cette décision sera respectée.
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13/08/2008 à 07:51 TU