Article publié le 04/09/2008 Dernière mise à jour le 04/09/2008 à 10:35 TU
Le vice-président américain Dick Cheney (g) rencontre le président géorgien Mikhaeil Saakachvili (d), ce 4 septembre à Tbilissi.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
C’est un soutien fort que Dick Cheney est venu apporter à Tbilissi. Un soutien à la liberté du peuple géorgien, mais aussi pour que, très vite, le pays retrouve son rythme de croissance économique et se reconstruise. Washington a déjà versé trente millions de dollars d’aide humanitaire et le président Bush a promis un milliard de dollars.
Mais Dick Cheney est aussi venu dire que les Etats-Unis maintiennent leur appui politique et sécuritaire à leur partenaire géorgien. Le vice-président américain a réitéré le soutien de Washington pour que la Géorgie adhère à l’Otan dès que possible.
Cela ne va pas manquer d’irriter Moscou qui, selon beaucoup d’observateurs, a fait la guerre en Géorgie, notamment pour prévenir une entrée des ex-républiques soviétiques sous le parapluie sécuritaire de l’organisation du Traité de l’Atlantique nord.
« Les troupes géorgiennes sont en Irak pour aider une jeune démocratie à se construire », a lancé Dick Cheney au président Saakachvili, « à nous de vous aider ».
En revanche, le numéro deux américain n’a pas dit un mot sur la question énergétique dont il est pourtant un des grands décideurs aux Etats-Unis.
La veille, à Bakou en Azerbaïdjan, il avait plaidé pour que des pipelines supplémentaires passent par le Caucase et la Géorgie en contournant le territoire russe.