Article publié le 11/09/2008 Dernière mise à jour le 11/09/2008 à 16:12 TU
Trois nord-coréens susceptibles de remplacer Kim Jong-il, de gauche à droite Jo Myong-rok, Kim Yong-nam, et Kim Jong-nam, le 10 septembre 2008.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Séoul, Thomas Ollivier
Les rapports indiquant que Kim Jong-il récupère rapidement ont quelque peu calmé les inquiétudes immédiates des responsables politiques sud-coréens. Il n’empêche que la question demeure : le maître de Pyongyang a 66 ans, il est malade du cœur et il pourrait disparaître du jour au lendemain. Or, à l’heure actuelle, il n’a encore désigné aucun successeur.
« Kim Jong-il a effectivement eu un accident vasculaire cérébral qui a occasionné une perte de connaissance. Il a ensuite été opéré avec succès, puisqu'il est aujourd'hui en convalescence et que son état de santé n'inspire pas d'inquiétude grave. »
On suppose, à Séoul, que si Kim Jong-il devait, aujourd’hui choisir un héritier, ce serait le deuxième de ses trois fils. Mais il n’a que 27 ans et, pour ce qu’on en sait, il n’a aucune d’expérience du pouvoir. La disparition de Kim Jong-il serait donc synonyme d’une forte instabilité.
Quoi qu’il en soit, le ministre sud-coréen de la Défense a annoncé ce jeudi qu’il était inutile d’augmenter le niveau d’alerte militaire. Ce qui n'a pas empêché la tension générée chez les militaires par l’annonce de la maladie de Kim Jong-il, de grimper, d’un côté comme de l’autre du 38ème parallèle. Plus d’un million de soldats nord-coréens, plus de 600 000 sud-coréens et une trentaine de milliers d’Américains sont entraînés dans la perspective d’un possible nouveau conflit armé.
A lire
10/09/2008 à 07:23 TU