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Egypte / Soudan

Les otages localisés

par  RFI

Article publié le 23/09/2008 Dernière mise à jour le 23/09/2008 à 20:27 TU

L'Egypte et le Soudan ont localisé les 19 otages enlevés la semaine dernière ainsi que leurs ravisseurs. Ils se trouveraient actuellement aux confins des frontières de l'Egypte, du Soudan et de la Libye. Un membre du gouvernement égyptien a indiqué que les 11 touristes européens et leurs 8 accompagnateurs égyptiens sont en bonne santé. Les autorités égyptiennes poursuivent leurs efforts pour obtenir leur libération. Une équipe égyptienne a été envoyée au Soudan.

L'enlèvement des 19 otages a eu lieu en Egypte, près de la frontière soudanaise.(Carte: F. Achache / RFI)

L'enlèvement des 19 otages a eu lieu en Egypte, près de la frontière soudanaise.
(Carte: F. Achache / RFI)

L’enlèvement est survenu à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Soudan. Il s’agit d’une immense vallée de dunes et de grottes entre les monts du Gilf el-Kebir et du Gebel Ouenat, à cheval sur les trois frontières égyptienne, libyenne et soudanaise, une région située à 200 kilomètres seulement du Nord-Darfour.

D’après Mutrif Siddig, le sous-secrétaire aux Affaires étrangères du Soudan, les autorités égyptiennes et soudanaises se sont accordées pour éviter toute opération risquant de mettre en danger les otages - cinq Allemands, cinq Italiens et un Roumain - venus faire du 4x4 dans cette zone sud-égyptienne jusqu’alors relativement sûre.

Le ministre égyptien du Tourisme, Zoheir Garranah, a affirmé que les otages étaient « en très bonne santé » et que leurs ravisseurs, « de simples bandits », selon lui, « n’avaient pas menacé d’attenter à leur vie ».

L’Egypte, en coopération notamment avec l’Allemagne, intensifie actuellement ses efforts pour libérer le groupe. Hier, le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, avait annoncé à New York, en marge de l’Assemblée de l’ONU, la libération de tous les otages. Un couac malheureux.

Vingt-quatre heures plus tard, les négociations continuent. Les ravisseurs demanderaient une rançon allant de six à quinze millions de dollars.