par RFI
Article publié le 29/09/2008 Dernière mise à jour le 29/09/2008 à 17:55 TU
En face d'un trou béant causé par l'explosion, se trouve un poste des services de sécurité, sur la route principale qui mène à l'aéroport de la ville de Damas, le 27 septembre 2008.
(Photo : Reuters)
Selon les résultats de l'enquête préliminaire, la voiture piégée est entrée en Syrie vendredi via un poste-frontière d'un pays arabe voisin. La Syrie a des frontières avec trois pays arabes : l'Irak, le Liban et la Jordanie.
Toujours selon l'enquête officielle, le terroriste serait un « takfiri », adepte d'une idéologie islamiste violente fondée sur l'excommunication des mauvais musulmans.
La voiture piégée a explosé près d'un poste des services de sécurité, une unité de renseignement qui quadrille Damas d'espions en civil.
Début septembre, lors du sommet avec Nicolas Sarkozy, l'émir du Qatar et le Premier ministre turc, le chef de l'Etat syrien, Bashar el-Assad avait fait part de ses inquiétudes et redoutait des attaques terroristes. Quelques jours auparavant, l'un de ses plus proches conseillers, le général Mohamed Sleimane, était assassiné à Damas.
Flairant le danger, le 22 septembre l'armée syrienne déployait des hommes à la frontière libanaise, toutefois, sans armes offensives. Un mouvement de troupe pour parer à l'infiltration éventuelle de jihadistes installés dans la région de Tripoli au Liban. Mais l'attaque est peut-être venue d'ailleurs.
Sur le même sujet