Article publié le 01/10/2008 Dernière mise à jour le 01/10/2008 à 23:05 TU
Des gendarmes français membres de la mission d'observateurs de l'Union européenne près du village de Karaleti, dans la zone adjacente à l’Ossétie du Sud, le 1er octobre 2008.
(Photo : AFP)
Avec notre envoyé spécial à Karaleti, Régis Genté
Les observateurs européens sont finalement entrés dans la zone adjacente à l’Ossétie du Sud. Dans celle de l’Abkhazie, ils se sont contentés d’établir le contact avec les forces « de paix » russes dont les postes sont plus proches du territoire contrôlé par les séparatistes abkhazes.
A 11h15 ce mercredi matin, deux blindés, non armés de la gendarmerie française, passaient le check-point de Karaleti. Après une heure de discussion avec des officiers russes, les deux véhicules pénétraient dans la zone adjacente à l’Ossétie du Sud. Ils ne se sont pas enfoncés très loin dans la zone. Pour la population, c’est déjà beaucoup. C’est le premier signe du retour à la sécurité. Cela fait sept semaines qu’elle est terrorisée par des milices ossètes.
Si cette entrée dans les zones adjacentes se fait au jour convenu, le succès n’est pas complet. Le chef de la mission de l’Union européenne, l’Allemand Hansjörg Haber, s’est vu refuser l’entrée dans Akhalgori. Selon nos informations, les forces russes ne permettront pas aux observateurs de l’UE de patrouiller dans cette bourgade et n’y démantèleront pas les check-points. Selon Moscou, elle appartient désormais à la République d’Ossétie du Sud. « C’est une pure annexion », selon la Géorgie.
Porte-parole du ministère français des Affaires étrangères
Il y a une phase pendant 10 jours où les Européens arrivent et les Russes vont commencer à partir.
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