Article publié le 13/10/2008 Dernière mise à jour le 14/10/2008 à 12:06 TU
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick (g), et le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn (d), tiennent une conférence de presse commune, à Washington, à la suite de la réunion Banque mondiale-FMI, le 12 octobre 2008.
(Photo : Reuters)
Une crise très grave, sans précédent depuis les années 30. Tour à tour, les responsables de la Banque mondiale et du FMI ont dépeint un tableau très sombre de la situation financière et économique dans le monde.
Le FMI par exemple prévoit une croissance quasi-nulle aux Etats-Unis et en Europe en 2009. Les deux institutions se sont montrées par ailleurs soucieuses de ne pas oublier les pays en développement qui risquent de subir le contrecoup d’un ralentissement économique global.
La Banque mondiale a rappelé qu’elle avait débloqué récemment 1 milliard 200 millions de dollars pour ceux qui souffrent déjà des crises pétrolières et alimentaires. Et elle envisage de créer un fonds pour aider les banques en difficulté dans les pays émergents.
Du côté du FMI, on s'est dit également prêt à fournir de l’argent plus facilement et plus rapidement, à tout pays qui en aurait besoin.
En revanche, l’organisation a semblé quelque peu en retrait dans les discussions pour sortir de cette crise financière. Se contentant de saluer les mesures prises par les pays du G7, le Fonds monétaire international n’a pas vraiment réussi à jouer le rôle central qu'il avait souhaité.
Directeur général du FMI
« Je pense que nous sommes maintenant en situation de répondre aux données de la crise et je pense que cela devrait très largement contribuer à rétablir la situation. »