Article publié le 18/10/2008 Dernière mise à jour le 18/10/2008 à 21:54 TU
Le gouverneur de la Banque nationale de Hongrie, András Simor, lors du « sommet national » convoqué par le Premier ministre, le 18 octobre à Budapest.
(Photo : Reuters)
Les dirigeants hongrois ont cherché samedi une issue à la crise financière lors d'un « sommet national » à Budapest, deux jours après l'octroi par la Banque centrale européenne d'un prêt de 5 milliards d'euros pour faire face à un crise de liquidités de la banque centrales hongroise.
De notre correspondante à Budapest, Cécile Vrain
Réunis en urgence par le chef du gouvernement hongrois, plus d'une soixantaine d'importantes personnalités du monde politique, économique et intellectuel du pays, ont joint leurs forces pour tenter de trouver une solution à la crise financière.
Le sommet a eu lieu dans un endroit symbolique et neutre, l'Académie des sciences de Hongrie, pour bien faire comprendre que les polémiques partisanes ne sont plus de mise aujourd'hui et que tous se doivent de se concentrer pour maintenir les finances à flot.
Mais après une journée de débat, aucune solution miracle n'a évidemment pas été trouvée. Ferenc Gyurcsany, le Premier ministre a déclaré maintenir sa politique d'austérité au prix de sa popularité, tout en proposant un nouveau programme économique. D'autres proposent de faire entrer la Hongrie dans la zone euro, le plus rapidement possible alors que celle-ci n'était prévue qu'en 2013. Enfin, la démission du chef du gouvernement a aussi été exigée par certains participants.
Aujourd'hui, la Hongrie est le plus fragile, économiquement parlant, des pays d'Europe centrale. Les ménages et les entreprises se sont endettés massivement en devises étrangères et souvent à des taux variables.