Article publié le 07/11/2008 Dernière mise à jour le 07/11/2008 à 15:26 TU
Le président français Nicolas Sarkozy, le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso et le président du Parlement européen Hans-Gert Pottering à Bruxelles ce vendredi 7 novembre.
(Photo : AFP)
Les chefs d’Etat et de gouvernements des Vingt-Sept sont réunis à Bruxelles où ils participent au déjeuner organisé par les Français. Il leur faudra, à l’issue de cette séance de travail, parler d’une même voix. « C’est une nécessité » a martelé Nicolas Sarkozy qui, ce matin même, rappelait encore que face à la crise économique qui s’annonce « la coordination des politiques économiques européennes était une ardente obligation ».
Un sujet qui fâche, a aussi reconnu le chef de l’Etat. Plusieurs pays de l’Union, dont l’Allemagne, refusent cette formulation qui laisse la porte ouverte à un éventuel gouvernement économique européen, dont ces pays ne veulent pas entendre parler. Mais mis à part ce sujet qui fâche, les Vingt-Sept ne devraient avoir aucun mal à approuver le document préparé par la France, puisque ce sont surtout des principes qui y sont énoncés, et non pas des propositions concrètes.
Il s’agit notamment d’appeler à la transparence et à une plus grande responsabilité des marchés. Il s’agit également de demander que soit renforcées leur régulation et leur surveillance. Les Vingt-Sept devraient surtout insister pour que le FMI, le Fonds monétaire international, puisse jouer un rôle central, qu’il devienne en quelque sorte la principale organisation en charge de la stabilité financière mondiale.Président de la République française
« Certains trouvent qu’on se réunit trop, moi, je pense qu’on ne se réunit pas assez ! »
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