Article publié le 12/11/2008 Dernière mise à jour le 12/11/2008 à 07:30 TU
Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
Pour le moins, le nouveau maire de Jérusalem se présente plutôt bien. Avec son look de quinqua dynamique et moderne, rasé de prêt et le sourire charmeur, Nir Barkat redonne à Jérusalem un visage laïc, après quatre ans de règne d'un maire religieux ultra-orthodoxe.
Cet industriel qui se présente lui même comme « un entrepreneur heureux » a fait fortune dans le Hi-tech et s'est mis à la politique il y a seulement cinq ans. « Jérusalem est menacée de perdre sa majorité juive », explique-t-il et c'est pour cela qu'il a voulu agir et faire plus que de simples actions philanthropiques.
Développer la ville
Nir Barkat est un laïc à l'apparence décontractée, mais son idéologie très à droite semble manquer de souplesse. Cet ancien parachutiste qui qualifie la partie arabe de la ville de « Far East » explique avoir quitté, il y a deux ans, le parti Kadima pour « protester contre la campagne agressive d'Ehud Olmert visant à diviser Jérusalem ».
Pour développer économiquement la ville, seul moyen de retenir la population laïque d'après lui, Nir Barkat prévoit d'augmenter considérablement le nombre de touristes mais aussi d'agrandir les colonies près de Jérusalem et même, si il le faut, de construire de nouveaux logements dans la zone dite E1, une zone stratégique qui assure la continuité d'un futur Etat palestinien.
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