Article publié le 14/11/2008 Dernière mise à jour le 14/11/2008 à 21:15 TU
De gauche à droite, le président russe Dmitri Medvedev, le président français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso le 14 novembre 2008 au sommet de Nice.
(Photo : G Cerres / Reuters)
Avec notre envoyé spécial à Nice, Piotr Moszynski
L’Europe a besoin non seulement de matières premières russes mais aussi de la coopération de Moscou pour résoudre la crise financière mondiale. Sur ce point, les opinions des deux parties convergent.
« Le président Medvedev a dit qu'il ferait tout pour qu'on trouve une solution. »
En même temps, Nicolas Sarkozy a très mal réagi à l’annonce par le président russe d’un éventuel déploiement de missiles à Kaliningrad et il a appelé à ne pas se parler en termes de menaces. Il a aussi constaté que des désaccords sur la situation en Géorgie existaient toujours.
La présidence française voulait se montrer porteuse de toutes les sensibilités présentes au sein de l’Union européenne, donc visiblement aussi de celles des pays qui se méfient beaucoup de la Russie.
Ceci dit, Nicolas Sarkozy a fait aussi une proposition qui va droit dans le sens des appels du président russe à négocier un nouveau système de sécurité globale. Un sommet dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pourrait se tenir en 2009.
« C'est un accord d'une importance stratégique pour l'Union européenne. »
« Je suis très satisfait de voir qu'il y a une volonté de la Fédération de Russie que du sommet de Washington sortent des décisions fortes. »
« Nous soutenons l'entrée de la Russie à l'OMC. »
Sur le même sujet
14/11/2008 à 00:49 TU