Article publié le 19/11/2008 Dernière mise à jour le 19/11/2008 à 04:34 TU
Le dirigeant chinois, Hu Jintao (à gauche), a été reçu par Fidel Castro dont les apparitions publiques deviennent de plus en plus rares depuis son opération fin juillet 2006.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à La Havane, Guillaume Decamme
Le désormais habituel survêtement est cette fois-ci rouge et noir. La crinière du vieux révolutionnaire n'est plus hirsute comme autrefois, mais paraît plaquée sur son crâne. Fidel Castro, debout, a opté pour un visage grave à côté de son hôte chinois, le président Hu Jintao.
Rare cliché de l'ancien président cubain que celui diffusé ce mardi soir à la télévision d'Etat, honneur aussi fait à Hu Jintao, comme pour mieux montrer la place de choix que Cuba a fait à la République populaire dans la liste de ses partenaires politiques et commerciaux.
Sans rancunes
L'île communiste manque de tout, la délégation chinoise est venue acheter du nickel et du sucre cubains. Et au diable les vieilles rancœurs ! Pour un allié partageant les mêmes buts sur la façon de diriger un parti unique, Pékin semble près à oublier qu'avant la chute du mur de Berlin, La Havane avait choisi de se placer sous l'aile protectrice de Moscou.
Preuve de ses relations réchauffées, au cours d'une rencontre avec son homologue et des étudiants chinois près de La Havane, ce mardi, le président Raul Castro n'a pas hésité à entonner une chanson à la gloire de Mao Tsé-toung, en Chinois dans le texte.
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