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Liban / Iran

Le président Sleimane en visite à Téhéran

Article publié le 24/11/2008 Dernière mise à jour le 24/11/2008 à 00:39 TU

Michel Sleimane, le 1er août 2008.(Photo: Reuters)

Michel Sleimane, le 1er août 2008.
(Photo: Reuters)

Le président libanais, Michel Sleimane, entame ce lundi une visite de deux jours en Iran, à l'invitation de son homologue Mahmoud Ahmadinejad. L'Iran exerce une influence au Liban par le soutien qu'il apporte au Hezbollah, membre du gouvernement d'union nationale, même s'il dément qu'il fournit une aide militaire à ce mouvement chiite libanais.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Accompagné d'une délégation de six ministres dont celui du Travail, membre du Hezbollah, Michel Sleimane aura des entretiens avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et sera reçu par le Guide de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei.

Selon un porte-parole de la présidence, Michel Sleimane évoquera avec les dirigeants iraniens, la situation au Moyen-Orient et le conflit israélo-arabe et examinera les moyens de renforcer les relations économiques bilatérales.

Les voyages du chef de l'Etat à l'étranger font partie des sujets qui divisent les Libanais. La visite à Téhéran ne va pas plaire à la majorité parlementaire, de la même manière que son voyage en Arabie Saoudite en octobre n'a pas été apprécié par certains milieux de l'opposition.

Mais soucieux de replacer le Liban sur la scène régionale en ménageant les délicats équilibres, Michel Sleimane passe outre les critiques. Il s'est ainsi rendu en Syrie en août au grand dam de la coalition du 14-Mars et a participé au « dialogue des religions », initié par le roi Abdallah d'Arabie aux Nations unies, début novembre malgré les critiques des pro-syriens.

L'objectif de Michel Sleimane est simple: nouer un dialogue et des relations avec tous les Etats qui ont une influence au Liban pour garantir la stabilité du pays. L'Iran, qui appuie le Hezbollah à tous les niveaux, est l'un des principaux acteurs. Mais le sort de la branche armée du Hezbollah qui est au centre du débat politique au Liban, ne sera pas au menu des entretiens en Iran.